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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 21:23

Une dernière mission avant de rentrer, une seule. On ne pouvait pas conclure une année d’exil en Amérique du Sud sans quelque chose de grand. Pour vous, pour nous, on a vu très grand, gigantesque même : le carnaval de Rio. Cette fête, la plus importante du monde en termes de fréquentation, nourrit beaucoup de fantasmes et de mythes. On a décidé d’aller voir ça de plus près. Même si notre budget ne nous a pas permis de passer la semaine entière sur place, on a quand même tenu à y passer deux nuits, et on n’a pas été déçus.

Dangereux : c’est ce qui revenait toujours quand on évoquait cette dernière étape avec d’autres voyageurs, à tel point qu’on était un peu sur nos gardes en arrivant, mais nos craintes se sont vite envolées. Après un transfert depuis Ilha Grande (Speed connection, pas si speed que ça) un peu raté, on débarque à 18 heures dans le quartier de Lapa le 10 février 2013, déjà 6 heures de retard et une après-midi de perdue. On arrive presque à la nuit pas très sereins donc mais, à notre grande surprise, on croise encore quelques familles, enfants inclus, qui parcourent les rues chaussés de havaianas. L’ambiance est bonne enfant, beaucoup moins de viande saoule qu’on aurait pu imaginer par exemple. Attention par contre si vous êtes une femme seule, on nous a raconté que la drague Brésilienne pouvait s’avérer très directe…Le quartier de Lapa, c’est lui qui nous a choisi plus que le contraire : c’est ici qu’on avait réussi difficilement à réserver 2 nuits au lieu des minimum 4 ou 5 exigées par les hôteliers, 6 mois à l’avance quand beaucoup d’auberges affichaient déjà complet. Un choix qui s’avère excellent puisque c’est là, sous les mythiques arches du quartier, que se retrouvent des milliers de personnes pour danser devant un concert qui s’éternisent tous les soirs jusqu’au bout de la nuit.

Des plumes : non on ne croise pas des reines de samba emplumées à tous les coins de rues, avant que vous ne posiez la question. Et c’est une chose importante à savoir, il existe bien un « carnaval dans le carnaval ». Les écoles de samba, véritables institutions qui animent tout au long de l’année les soirées Carioca, ne poursuivent qu’un but : produire le plus beau défilé pendant le carnaval, le plus gigantesque qui soit, coloré, avec la meilleure chanson etc. Mais ce défilé n’a pas lieu dans les rues de Rio mais dans le Sambodromo, qui n’est autre qu’une rue fermée pour l’occasion et entourée d’impressionnantes estrades, capables d’accueillir des milliers de spectateurs. Pendant la fête, le pays tout entier a les yeux tournés vers ce show splendide, où se presse la crème du Brésil. Comme les encierros à Pampelune, les défilés de la veille repassent en boucle sur les chaines de télévision et sont suivis par tout une nation qui vibre. A chaque jour son défilé mais le dimanche et lundi (les 2 soirs où on y était), ce sont les écoles de 1ère catégorie qui défilent, un peu le Top 14 des emplumés. Les moyens déployés sont énormes, jusqu’à des piscines et des toboggans embarqués sur les chars gigantesques. Faute d’organisation, on n’a pas pu y aller. Ceux qui l’ont fait nous ont dit que ça valait le coup, mais attention : les places les moins chères (et chères pour autant) sont assez éloignées du cœur de la fête et vous pourrez vous sentir un peu à l’écart du spectacle qui, faut-il le préciser, dure jusqu’à 5 heures du matin

Le temps : chaud, lourd, étouffant, un vrai four. Bien loin du carnaval du petit Bayonne qui peut finir verglacé, on est en permanence autour de 35°C ici (et oui c’est l’été) et ça fait une grosse différence. Les Cariocas ont trouvé 2 solutions pour lutter, la bière et Copacabana. La bière parlons-en, c’est LA boisson nationale. Certes vous connaissez tous la caïpirinha, mais ça ne désaltère pas vraiment et le lendemain vous avez des trous dans l’estomac. Des milliers de m3 de bière, blonde et légère, voilà ce qui arrose la capitale du monde en février. Les Brésiliens ne la veulent que « gelada » (comprenez à la limite de la congélation), ce qui implique une organisation titanesque pour approvisionner chaque petit vendeur de rue en cannettes et glace pilée. Ah si tout pouvait marcher aussi bien !! C’est une armée de ramasseurs de canettes qui bat le pavé en permanence pour aller ensuite revendre le métal, nettoyant un peu les rues par la même occasion. Pour se rafraichir vous pouvez aussi compter sur les plages qui ceinturent la zone Sud de la ville. On a une préférence pour la mythique Copacabana, qui retrouve sa splendeur passée pendant la semaine en accueillant nombre de concerts sur l’avenue Atlantica qui la borde.

La musique : c’est la samba la reine, avec ses airs enjoués qui caractérisent la cidade maravilhosa et ses habitants. Tout le monde connait ici et méfiez-vous, c’est très dur à danser : tout dans les jambes et ça se voit sur les championnes Brésiliennes et leurs cuisses charnues, voire charpentées. Mais ça ne se limite pas à ça : un coin de poubelle, un vieux tambour et une bande de copains donnent souvent lieu à des spectacles improvisés qui durent des heures. On retrouve aussi les blocos qui, avec peu, rassemble des groupes multi-générations pour chanter sur la samba (bien sur), mais également sur du MPB (Musica Popular Brasileira), dont vous serez les seuls à ne pas connaître les paroles par cœur. On imaginait que ces petits groupes improvisés donneraient lieu à des défilés, mais c’est rarement le cas dans la ville qui est finalement peu fermée à la circulation. On voit souvent des taxis, bus ou motos se faufiler entre les fêtards qui envahissent le macadam.

Déguisements : ha là oui c’est bluffant. Et totalement déluré. Le carnaval est l’occasion principale pour « se lâcher » dans l’année. Du moment que vous restez en partie habillés, ou nus mais avec des paillettes, pas de jugement ni de regard de travers. Il faut d’ailleurs imaginer qu’environ ¼ des hommes (attention statistique très approximative) sont habillés en femmes. Un autre ¼ est torse nu, en train d’exhiber des kilos de muscles emmagasinés pendant des mois de gonflette (sport national à Rio juste derrière le football). Vous avez parfois les 2 catégories qui se rejoignent et le résultat est surprenant. Mais on ne vous jugera pas ici, rares sont les appareils photo indiscrets qui transgressent cette parenthèse annuelle ; c’est carnaval on vous dit alors déguisez vous!

Foule : clairement il y a du monde, énormément de monde, des millions de personnes. Mais la ville est grande et divisée en nombreux quartiers (Copacabana, Ipanema, Lapa, Santa Teresa etc.) qui se répartissent les animations dans la journée. C’est d’ailleurs votre mission première quand vous vous levez à midi (avant ça ne sert pas à grand-chose tout le monde dort) : consulter le programme par quartier. Notre conseil, commencez par ce qui est loin pour finir, si vous êtes logés à Lapa, « à domicile » et vous pourrez rentrer à votre hôtel à pied sans problème - la police est omniprésente -. On a particulièrement apprécié notre dernière après-midi à Santa Teresa, populaire et un peu à l’écart des touristes, les vieilles rues pavées rajoutant au charme Carioca !

Bilan : on a aimé, même si il faut reconnaitre que passer ces 3 jours entre copains/copines semble plus approprié qu’à 2. Un regret peut-être, ne pas avoir été au sambodromo pour profiter du spectacle des écoles de samba. En revanche, même si la plupart des hôtels vous poussent à réserver la semaine entière, sachez que ceux qui l’ont fait nous ont avoué être fatigués sur la fin ; 3 jours suffisent pour une première fois.

Si ces quelques lignes sentent bon le soleil, la plage et les tangas, sachez pourtant qu’elles sont postées depuis… Paris où on vient d’atterrir ce matin ! Choc thermique (et pas seulement) assuré après un an passé à l’étranger. Qu’est-ce qu’on a préféré ? Qu’est-ce qui a changé pour nous ? On vous fera un petit état des lieux dans quelques jours, quand la fièvre des retrouvailles sera passée. Mais si déjà on a pu donner à certains l’envie de voyager avec notre blog, alors l’objectif est atteint ! D’ici là on vous fait un bel abrazo.

Les rares photos du carnaval dans cet album, à partir de la page 9

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10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 11:28

Au moment de péparer notre voyage, on avait prévu une dernière escale par le Brésil. Comme notre vol vers la France repart de São Paolo, on avait aménagé une petite semaine « bain de soleil » avant de rentrer vers les rudesses de l’hiver Européen (ça donne pas envie dit comme ça…). Il faut avouer qu’après notre étape fleurs et tourtereaux à Ushuaia, repasser par le Brésil et son gigantisme tombe un peu comme un cheveu dans la soupe ; d’autant que notre passage coïncide avec le début du carnaval, comme par hasard. Et la soupe est plutôt chaude : au vent patagon succède la moiteur de la mata Atlantica, au crachin froid austral les grosses gouttes chaudes des tropiques. Après 24 heures de trajet on passe de la ville la plus australe du monde à la ville la plus « chaude » du monde, Rio de Janeiro. Ou plutôt Ilha Grande, l’île ancrée dans une baie située à 120 kms de la Cidade maravilhosa. Et j’en vois certains d’entre vous fermer la page du blog « Ilha Grande on connaît déjà ! ». Mais il se trouve que pour nous non plus ça n’était pas prévu : un copain Brésilien de Cerise qui devait nous accueillir à Ouro Preto s’est  désisté au dernier moment, et nous voilà « contraints » de repartir vers l’île de beauté du Brésil.

Sauf que plusieurs choses ont changé, par rapport à notre dernier passage en novembre avec Xixili, Marlène, José&Adélie : c’est l’été maintenant et on est mariés (vous verrez que ça a son importance). Il fait donc plus chaud, l’eau est beaucoup plus accueillante et le climat (un peu) plus clément. Ils sortent d’une semaine de pluie plutôt pénible, qui semble se terminer le jour de notre arrivée. De toute façon, après 24 heures sans dormir (sauf dans le bus et le bateau vers l’île), on n’est pas bien frais pour entreprendre quoi que ce soit, si ce n’est un petit plouf en fin d’après-midi. Le surlendemain, on est contraints de changer d’hôtel car l’île est prise d’assaut en cette période de carnaval. Notre privilège de jeunes mariés nous octroie une chambre double privative restée libre en lieu et place du dortoir qu’on avait réservé, de quoi convaincre les sceptiques !! Il fait un temps magnifique et les aficionados de cette île (dont je fais partie, 4 séjours svp) vous conseilleront d’en profiter ! Pour fêter ça on prend la direction de la plage de Lopes Mendes. Cette fois on prend le bateau au lieu des 4 heures de marche dans la jungle, pour prolonger le bonheur de se dorer la pilule. Même s’il y a un peu de monde, la plage la plus réputée de l’île reste grande et on n’est loin d’être les uns sur les autres. Sauf vers les coins ombragés sous les arbres car les nuages sont en grève aujourd’hui et ça cogne sacrément !

Ceux qui nous ont suivis se rappellent peut-être que nous avions pris des cours de surf en Equateur, puis loué des planches dans le Nordeste du Brésil. Cerise, qui se sent un peu chafouin aujourd’hui, passe la main mais moi je loue une planche. Alors que se dessinent de beaux rouleaux bien droits de près d’1m50, je m’élance bille en tête au milieu des surfeurs qui attendent des vagues plus petites. Ma planche, plus courte et plus légère que le longboard que j’ai utilisé auparavant, n’a pas de mal à prendre les vagues, moi par contre j’ai tendance à louper le wagon… Ca faisait longtemps que je n’avais pas bu autant la tasse, je me ramasse copieusement et dans tous les sens sur l’eau cristalline de Lopes Mendes. Le bilan est maigre au final : 5 ou 6 vagues de prises en une heure, bon plutôt 4 en fait. Le reste de l’après-midi coule doucement sur le sable ultra fin de cette plage magnifique. Avec ce temps splendide, l’absence de construction, ces belles vagues et cette végétation luxuriante qui se jette en pente douce au plus près du rivage, on réalise pourquoi cette plage est considérée comme une des plus belles du Brésil, sinon du monde !

Tentée et réussie au mois de novembre, l’ascension du pico de papagayo qui surplombe l’île nous avait laissée un peu sur notre faim. Au bout des 3 heures de montée ardue on s’était noyés dans une purée de nuages qui nous interdisait d’apercevoir le moindre paysage. On décide de retenter le lendemain. Au départ, vers 9 heures, le rocher en forme de bec d’oiseau est complètement dégagé. Le chemin qui n’est autre qu’un escalier végétal vers les (presque) 1000 mètres du pico, se fait aujourd’hui dans une chaleur humide et étouffante qui nous rappelle un peu la Thaïlande. Trempés au bout de quelques minutes à peine, on tient bon en scrutant le ciel bleu qui filtre dans la cime des arbres. Arrivés en haut le temps a tourné : certes on n’en voit bien plus que la dernière fois mais une épaisse brume nous tient compagnie. Mais la couche de nuages qui s’est massée au-dessus du village est chassée par le vent à une vitesse impressionnante, puis aussitôt remplacée. Au bout d’une heure et demie perchés sur le rocher, on a quand même réussi à admirer la baie, nos efforts sont récompensés. Au retour on fait une charmante rencontre, un serpent corail que Cerise repère par chance avant que l’on marche dessus et qui nous rappelle que cette île est restée un sanctuaire sauvage, la partie habitée ne représentant qu’une infime partie de l’ensemble. La soirée, qui était censée marquer le début du carnaval au Brésil (même s’il a officiellement commencé la veille à Rio, le 08/02) n’est qu’une longue douche tropicale sur Ilha Grande ; partie remise à demain avec notre départ pour Rio !!

Les photos de notre séjour sur l’île dans l’album, à partir de la page 8.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 23:48

Comme vous l’aviez peut être suivi à l’époque, ma sœur et Marlène sont venues nous voir au Brésil. Après 3 semaines intenses passées sur les routes du pays-continent, les souvenirs sont nombreux et on donne aujourd’hui la parole à Marlène pour un petit retour sur ses aventures (à quand Xixili ?). Parole à Marlou, 2 mois après que la fièvre jaune et verte soit retombée :

« Il aura fallu attendre quasiment 9 mois pour qu’ENFIN le jour J arrive !! Pas de contraction, rien de grave docteur,  jute une excitation au summum de décoller pour 3 semaines de découverte du Brésil en mode roots ! ENFIIIIIIIIIN !

Pour démarrer, l’Ile de Morro de Sao Paulo nous invite sur ses plages paradisiaques pour quelques jours, c’est parti ! Après un petit temps d’adaptation aux usages locaux de rigueur (désolée Martin pour les WC bouchés mais le papier à jeter dans la poubelle c’est une grande première pour nous), nous savourons les plaisirs du farniente et de la Coco gelada sous le soleil Brésilien. Opération bronzage accomplie ponctuée d’un bon tartinage de boue naturelle. L’île de Morro, c’est juste un petit paradis !! L’endroit idéal pour fêter chez notre hôte argentin Martin les 2x15 ans de ma copine entourée de son PETIT frère (et oui 2 cm ça fait toute la différence, grand débat pendant 3 semaines ), de Cerise et d’un ravitaillement complet  made in Euskadi. Les diables français auront raison de notre cher Martin et son régime…. 1er cours de préparation de Caipirinha et dégustation bien sûr… le cadre est posé, le ton des vacances est donné ! (et la vaisselle faite merci Cerise lol ). Cette première étape est un régal.

Bien calés dans notre Fiesta, musique au taquet, en route ensuite pour le parc de la Diamantina Chapada. Poussière avalée, dos d’âne pas toujours évités, ce parc national naturel regorge de petits joyaux (grottes et cascades) dans cette immensité aride. Il y fera bon marcher, se poser, pique niquer et tenter (en vain) une pédicure 100% naturelle (les petits poissons mangeurs n’apprécieraient-ils pas les pieds basques ??). Cette escapade à Chapada Diamantina ne serait pas si unique et mémorable sans notre séjour à Valé do Capao : un endroit juste indescriptible, tellement pittoresque et atypique, un petit coin de sérénité et de bien être au milieu de nulle part, avec ou sans électricité selon l’humeur !  Le calme ambiant ne sera brisé que par les monologues, anecdotes et analyses interminables de notre hôte Jean Michel et son épouse (L’herbe cultivée doit être de bonne qualité !). Et c’est donc ici que nous en apprendrons plus sur l’évolution de l’état des routes dans la région de 1998 à aujourd’hui… Amen ! Dans ce petit village perdu dans la vallée, le Herrero/Cabrel local chantera et jouera ses plus belles mélodies à la guitare, mon « amie » la blatte fera encore une apparition dans la douche, nous gouterons notre premier verre de canne à sucre et un bon massage ayurvédique fera notre bonheur dans ce centre « spirituel » cocasse aux sonorités très …félines !  (miaouuuuuuuu ouhhhh ouhhh tous en cœur !) . Un monde parallèle, une bonne tranche de rigolade surtout ! C’est l’évasion et le dépaysement total pendant ces quelques jours, que du bonheur !

Retour à la civilisation à Salvador où nous arpentons les petites ruelles colorées du centre historique du Pelourinho, découvrons la belle église Bonfim et ses fameux bracelets multicolores. Xabi fera ici ses 1ers pas d’acteur en tant que sosie de Mitch Bucanon  sur la plage de Salvador (enfin paraît il parce que bon nous on a rien vu du sauvetage en fait…) C’est déjà la fin du séjour bahianais, prochaine étape , et non la moindre : Rio.

Nos globe trotters veulent semble-t-il pousser les jeunes trentenaires dans leur retranchement en voulant leur faire découvrir les joies des trajets en bus ! Ok, alors c’est parti pour 30h de trajets entrecoupés d’une courte halte à Porto Seguro. On a finalement survécu, les salgados frango, queijo et presunto n’ont plus de secret pour nous, les bas de contention intrigueront les 2 plus jeunes mais limiteront l’effet « pieds knacki » chez les 2 anciennes lol. Bref, le bus c’est bien sympa mais contente d’être arrivée je l’avoue !

Direction Ilha Grande et ses magnifiques plages de sable blanc. Un petit coin paradisiaque cette île !  Juste le temps de profiter de sa « jungle » verdoyante, d’ « admirer » un immense serpent, de profiter de l’apparition de petits singes et de se prélasser quelques heures sur la plage exceptionnelle de Lopes Mendes.. et voilà la pluie s’invite au 2ème jour. Dans ces cas là, pas beaucoup d’options alors quoi de meilleur qu’un bon tête à tête improvisé avec Cécile, en kway sur le sable en se faisant dévorer par les moustiques  avec quelques bons verres de caipirinha! Notre bidou ne nous dira pas merci le lendemain par contre…. Ichhhh, ça tue la cachaça…. !!!

Au revoir Ilha Grande, bonjour Rio ! La transition est un peu rude, on redécouvre l’effervescence de la ville, heureusement on est bien installés à Copacabana. Cristo et ses saints, surement reconnaissants de nos visites d’église durant tout notre sejour,(j’ai vu autant d’églises, Cristo , Jesus et compagnie en 3 semaines que je n’en verrai de toutes ma vie lol), nous offrent une magnifique journée ensoleillée et dégagée pour apprécier la vue du fameux Corcovado et son mythique Christ rédompteur. On joue des coudes assis, debout, couché pour tenter de prendre la meilleure photo ! De là haut, Rio est à nos pieds et c’est juste splendide ! Amen !

 En en quelques heures les boutiques d’Havaianas n’auront plus aucun secret pour nous ! Puis ce sera glandouille sur la plage de Copacabana à la recherche de plus petit bout de ficelle servant de maillot, visite de Rio, virée ultra diététique (frite jambon fromage /pizza/ bière !!!) au quartier de Lapa rythmée aux sons des percu et de samba et voilà ca sent déjà la fin de notre périple brésilien….. Au revoir Xabi et Cerise… Pour Cécile et moi c’est 2 jours de rab finalement J (merci la grève nationale au Portugal).

Petit coup au palpitant chez les tantes sociales quand on réalise qu’on s’est légèrement plantées d’aéroport pour le transfert jusqu’à Salvador (Oupss, non pourtant on n’est pas blondes promis …) . Nous revoilà à Salvador pour profiter tranquillement de nos derniers jours. Les joies du dortoir à 10 n’ont plus de secret pour nous, j’avoue même que je trouve ça sympa, surtout quand « Flûte de pan » est avec nous dans la chambrée mdr ! Fou rire mémorable, il nous aura un peu épuisé celui là mais moi je m’en fiche maintenant j’ai la pierre de l’amour autour du coup et Cécile une bague entortillée ! On aura échappé au violon et à la guitare en fil de fer et ça c’était pas gagné au départ ! Derniers achats, derniers jus de fruits frais à la maracuja, dernière démo de capoeira  et voilà, là c’est vraiment la fin de la parenthèse enchantée brésilienne J

Retour au bercail et à la réalité dans quelques heures…. Difficile de quitter ce pays qui, bizarrement, me parait désormais un peu familier en si peu de temps et m’a conquis par la diversité et la beauté de ses trésors naturels.  Des souvenirs pleins la tête, un beau pays à découvrir et une 1ère expérience à la roots inoubliable !!. 

Merci Xabi Etienne pour tes réponses à tout, ton intérêt permanent pour ma vie sentimentale et notre bonne organisation dans la gestion du planning des toilettes (on se comprend lol) , Cerise pour ton sens inné de la négociation à toute épreuve et ta bonne humeur et  Xixili pour avoir été encore une fois une super compagne de voyage.

VIVA BRASIL ! »

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 12:19

 

Bonito, que l’on pourrait traduire par « joli », est un bijou comme on n’en trouve qu’un dans chaque pays. Situé au sud du Pantanal, dans une région qui suffoque de chaleur, la zone est parcourue par des dizaines de rivières aux eaux cristallines. On peut supposer que la région était une prolongation du Pantanal, mais de l’intense végétation qu’ont connue les premiers colons, il ne reste que d’immenses plaines parsemées de bosquets où prolifère le bétail. Point positif : ici et dans le reste du Brésil, la viande de bœuf est délicieuse et pas chère du tout (environ 8€/kg pour les bons morceaux). Point négatif : des forêts primaires qui couvraient la région, il ne subsiste que quelques oasis, qui du coup accueillent à eux seuls une faune abondante.

 Bonito se revendique pionnière dans le tourisme écologique. Les rivières, situées pour la plupart dans des fazendas privées, sont aujourd’hui bien protégées. Les habitants, au-delà de l’intérêt touristique, profitent à fond de cette fraîcheur inespérée. En famille ils vont tous aux piscines naturelles de la commune, gratuite pour eux, où l’on peut se baigner dans une eau limpide au milieu de centaines de dorades colorées, elles aussi protégées. La région compte une multitude d’excursions : descente de rivières, baignade dans les cascades ou dans d’immenses fazendas, observation d’oiseaux et reptiles, plongée dans des grottes sous marines etc.

 De notre côté, on attaque notre journée du lundi avec la visite du « Burraco das araras » : une curieuse formation géologique, un « trou » de 100 mètres de profondeur et d’une circonférence de 500 mètres. Le propriétaire a tardé à comprendre l’intérêt de protéger le site, qui était utilisé jusqu’à peu encore comme une déchetterie. Bon jusque là pas grand intérêt me direz-vous ; mais dans ce petit bout de forêt préservée pousse des fruits dont raffolent les arras rouges, jaunes, ibis et autres toucans. Rapidement les touristes font silence quand surgissent les cris de ces oiseaux magnifiques, qui résonnent sur les parois tapissées de végétation. Les arras rouges sont une centaine à séjourner ici. Ils vivent en couple (sans écart) jusqu’à 60, 70 ans, pondent environ 2 œufs par an et s’interdisent de fricotter avec un autre en cas de disparition de leur moitié. Pour info, de ce qu’on a compris, les arras sont plus grands que les perroquets, qui sont eux plus grand que les perruches. Ils sont en pleine période de reproduction en ce moment et chassent les autres pendant ce temps, mais pas les toucans ! Logique quand on sait que cet oiseau mythique a tendance à aller piocher dans les nids pour se préparer une omelette dont il raffole. Peu importe ; cet animal au bec si évocateur restait à ce jour un défi pour nous, car il ne se laisse pas facilement photographier ; et c’est chose faite (cf. photo de l’article) ! En bas du puit aussi il y a de la vie : une famille de jacarés (= aligators) qui sont arrivés là de manière assez mystérieuse et qui tiennent compagnie aux chercheurs, seules personnes autorisées à descendre maintenant. On resterait des heures à admirer le vol de tous ces oiseaux dans le vide du Burraco, mais on doit enchainer avec le « Rio da prata ».

 Cette descente de rivières est typique des activités de la région. Une fois équipés de combinaisons (l’eau est fraîche et la descente longue), de masque et tubas, on commence par une balade sympa dans la réserve naturelle. Après les consignes indispensables à la préservation du site (interdit de poser un pied sur le lit de la rivière par exemple), on se jette à l’eau par groupe de 9 personnes. La pêche est interdite ici et les poissons nous tiennent compagnie en nombre pendant l’heure et demie de descente. On se laisse gentiment porter par le courant dans une eau criiiiiistaline, en se délectant de la présence de ces gros et beaux bébés de rivières, orange, violet, noirs, zébrés etc. On pourrait facilement rester une semaine dans ce coin réellement enchanteur, les activités sont nombreuses, la ville de Bonito est en plus toute petite (on adore) et il n’est pas rare de croiser des toucans dans les rues mêmes. Ajoutez à ça le bon churrasco à la pousada et on vous conseille vivement de passer par ici. Vous trouverez nos photos dans l’album, page 5.

 

Niouzes en vrac :

 - après avoir frôlé notre chère Bolivie lors de notre passage au Pantanal, on se dirige dès demain vers le Paraguay pour une rapide visite d’une dizaine de jours. On ferme donc temporairement notre parenthèse Brésil, après 1 mois et 2 semaines passées ici. La prochaine fois ce sera en février, CARNAVAL !!!!!

- notre petit appareil photo qui-va-sous-l’eau nous a lâché, une fois dans la rivière il y avait autant d’eau dedans que dehors. Enfin plutôt il essaie de nous lâcher mais après une heure à suer à grosses gouttes (env. 3 heures la dernière fois avec l’ordi) j’ai pu le sécher et remonter, même que y’a que 5 petites pièces et 3 petites vis que je n’ai pas réussi à replacer. On a réussi à récupérer les photos, là il dort on croise les doigts pour réussir à reprendre des photos. On a récemment perdu le pantalon de Cerise qui a fait crac, mes tennis ; faut dire qu'on les met 3 fois par semaine alors au bout d'un moment...

- Ici aussi on va voit fleurir les décorations de Noël, mais par 35°C ça fait bizarre !

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 21:02

Hé oui, la plus importante concentration d’animaux du Brésil se trouve bien au Pantanal, et non pas en Amazonie. Je vous vois déjà en train d'essayer de le placer devant la machine à café. Pour visiter, pas besoin de s’enfoncer dans une forêt impénétrable, ici on rencontre plutôt de vastes plaines qui permettent une observation plus facile des bestioles. Pour en profiter vous avez 2 options, la saison des pluies qui va de décembre à mars, la saison sèche qui se termine en ce moment, ou (plus rapide) lire cet article et aller voir les photos dans cet album, à partir de la 2ème page. Puisque vous avez choisi le Mato Grosso do Sul et donc le sud du Pantanal, votre visite commence à Campo Grande où, après 22 heures de bus depuis Rio, vous trouvez une charmante pousada près de la gare de bus, avec un grand jardin et dans un quartier calme. Même si vous êtes jeunes, le bus vous casse un peu les pattes arrières et vous passez la journée à ne pas faire grand-chose, trouver une agence de voyage pour votre future excursion, interneter et prendre l’air. Déjà, à l’occasion d’un footing dans le quartier, vous avez la chance de croiser des singes et des perroquets. L’accent des Brésiliens est ici très particulier, puisqu’ils roulent les « r » comme le feraient des Anglais. Pour le reste, l’essentiel est là, comme les magnifiques « café da manha » qui vous permettent d’attaquer très fort la journée avec du fromage, jambon, œuf, fruits, gâteaux et café (bien sur).

 Le surlendemain de votre arrivée, une camionnette vous emmène aux portes du parc national, où un camion prend le relais pour vous faire longer la région du Pantanal. De là, des pistes vont jusqu’à d’immenses fazendas, d’énormes fermes à bétail dont certains propriétaires ont flairé la manne touristique pour se transformer en centres d’accueil. Votre flair ne vous a pas quitté, l’agence que vous avez choisi ‘au pif’ se situe dans un magnifique domaine peuplé d’animaux en liberté : de splendides arras bleus (nos chouchous), un arra rouge, des pacaris qui ressemblent à des cochons tout mimi, des perruches, des oies etc. Vous enchainez directement avec un safari photo qui vous entraine un peu plus loin dans ce paradis préservé. La première sensation est étrange puisque le territoire est en partie grillagé pour contenir les bœufs mais, à quelques mètres de distance à peine, vous tombez nez à nez avec d’immenses colonies de caïmans. On est à la fin de la saison sèche et tous les animaux se regroupent près des points d’eau. Ces caïmans diffèrent de ceux déjà croisés en Bolivie par leur petite taille, leur régime alimentaire est composé uniquement de poissons. Ils ne font pas la loi ici et apparaissent même au menu de plus gros qu’eux : jaguar, pumas, anacondas et piranhas (quand ces petites terreurs attaquent ensemble). On en a même vu un avec la queue dévoré par ces charmantes petites bêtes (qu’ils ne se privent pas de manger à leur tour…). On a beau savoir ça, la vue de ces centaines de caïmans reste impressionnante, et le Pantanal en compterait environ 35 millions (!!??) ; ça aussi c'est pour la pause de 10 heures. Cerise n’a pas peur elle et elle touche même la queue du sac à mains sur pattes – la preuve en images. Par chance, vous croisez même la route d’un anaconda femelle de près de 4 mètres, lovée sous des racines, en pleine sieste. Loin des films à succès (ou pas) du lundi soir sur RTL9, ce serpent là ne se dérange pas vraiment pour nous et on peut le photographier en toute tranquillité.

 Le lendemain, c’est cheval ! En route pour une belle ballade dans ce paysage si vert et qui grouille de vie, les milliers d’oiseaux qui bordent le chemin chantent à tue-tête. Cerise est aux anges, de mon côté je fais de mon mieux pour ne pas trop marcher en canard à la sortie. L’après-midi, vous avez rendez-vous avec les piranhas pour pêcher votre diner. On commence à connaître le principe : muni d’une canne de bambou, un hameçon ou trône un petit bout de viande rouge, vous plongez le tout dans l’eau maronasse. Pas besoin d’attendre longtemps, sous peine de ne sortir que l’hameçon de l’eau ! Mieux vaut relever au fur et à mesure jusqu’à attraper un de ces petits voraces, si bons à manger frits ; attention à ne pas trainer les doigts quand vous les décrocher… Entre 2 excursions on se livre à un duel gringos-Brésiliens dans leur domaine favori : le foot ! Après les avoir étrillés 10 à 3 lors de la 1ère manche, on les voit revenir fumasses pour la revanche, qui se termine à la nuit sur un score de parité de 7 partout. Fair play ne se traduit pas en Brésilien et le manager repart vexé comme un pou, d’autant plus qu’on comptait une fille dans l’équipe et ça pour eux c’est pire que le reste. Heureusement dans cette ambiance chaude et humide, la piscine de la pousada est là pour nous rafraichir (quasiment 30°C quand même), que du bonheur !

 Notre dernière journée d’excursions nous emmène sur un fleuve, où on peut observer de près les caïmans ainsi que des loutres géantes et, le must pour nous, apercevoir un toucan en plein vol. L’après-midi on croise des singes à quelques mètres à peine de notre pousada. Vous l’aurez compris le Pantanal grouille de richesses à portée de main, qui s’offre au voyageur qui fait l’effort de sortir un peu des routes classiques. Pour le visiter, vous avez également l’option de le faire pendant la saison des pluies. Si certains animaux sont plus difficiles à apercevoir dans cet immense marécage (caïmans par exemple), d’autres le sont d’autant plus qu’ils se réfugient sur les zones restés sèches, comme les singes. A cette occasion, le Pantanal devient la plus grande zone humide du monde – respect et robustès - et la plupart des visites se font en bateau car le niveau monte de plusieurs mètres.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 20:58

 

« Si tu vas à Rio,

 N’oublies pas de monter là-haut.

Dans ce petit village… »

 

 

Ha il aurait bien du mal à le reconnaître son village, en effet depuis 1959, année d’écriture de la chanson, Rio a bien changé… C’est maintenant une grosse métropole tentaculaire, où les noms de plages mythiques (Copacabana, Ipanema, Leblon) sont accolées à des dizaines de favelas (1 500 000 habitants pour Rocinha, la plus grande) mais aussi à d’immenses espaces verts qui traversent l’océan de béton (ex : la forêt de Tijuca, où trône le Christ rédempteur) ou encore des rochers incongrus, comme le pain de sucre qui surplombe la baie. Depuis quelques temps déjà on a compris que, pour apprécier un lieu quand vous partez pour une année, mieux vaut prendre le temps de le visiter et/ou cibler ses sorties. En plus la ville merveilleuse (= cidade maravilhosa) est la dernière étape du voyage de Xixili et Marlène, qui veulent aussi en profiter pour faire les boutiques et ramener environ 320 paires d’havaianas… Marlène nous a dégotté un super plan : Mattieu, un de ses copains Béarnais prof et exilé au Brésil, nous laisse son appart à … disons 72 mètres de la plage de Copacabana !

 Enjeu de taille si vous visitez cette ville souvent embrumée : avoir la chance d’une journée sans nuage pour monter au Corcovado. En effet, perché dans la forêt de Tijuca sur les hauteurs de Rio, le Christ a souvent la tête et la toge dans les nuages. Alors qu’on était arrivés dans la grisaille qui nous rinçait depuis Ilha Grande, on  se lève le deuxième jour avec, miracle, un temps magnifique. On est dimanche et il y a foule. Au lieu du traditionnel petit train on opte pour le minibus, pour ne pas laisser le temps tourner. Au pied du Christ, la vue sur Rio est tout simplement époustouflante : ici mieux qu’ailleurs on comprend la géographie de cette ville, si particulière et symbole à elle toute seule de ce grand pays. Après avoir pris de nombreuses photos on redescend par le même chemin car, si à une époque on pouvait monter et sauter du bout du bras du Corcovado ça n’est plus le cas aujourd’hui. On enchaîne directement avec le pain de sucre mais, une fois arrivés en bas de la file interminable on fait demi tour pour aller faire un plouf. Quand on veut se baigner il y a la Grande motte, Paris-plage ou la Barre mais pour nous aujourd’hui, c’est Copacabana !!! Les photos dans l’album Brésil, page 14.

 Après une belle soirée lasagnes (merci wapa), on laisse les filles havaianer le lendemain ; pour nous c’est grasse mat’. L’après-midi on déambule dans les rues du Centre (bibliothèque ancienne des Portugais, cathédrale bétonnée et « moderne ») puis de Lapa. Après la splendeur du Christ et les beaux gosses de Copacabana on entrevoit la dure réalité pour beaucoup de Brésiliens ; ici la pauvreté saute aux yeux, les poubelles s’entassent dans les rues. On finit notre séjour à Rio en savourant une délicieuse spécialité locale, bien fraîche, de couleur légèrement blonde et servie en girafe : la bièèèèèère ! On tombe par hasard sur un groupe de percussions en plein entraînement pour le carnaval (voir vidéo), puis on part savourer une autre spécialité fraîche, transparente et citronnée j’ai nommée la caïpirinha !! le tout en écoutant une belle samba in vivo, bem vidos em Rio ! Le lendemain Xixili et Marlène partent pour reprendre leur vol à Salvador, de notre côté on part « se reposer »  à Campos. Quelques jours plus tard, on est de retour avec un guide privé : Fernando, le carioca pur sucre, pour compléter la visite de la ville.

 Après avoir retrouvé Marcos dans le quartier bobo de Santa Teresa, un copain de Cerise qu’elle n’avait pas revu depuis le Chili (souvenirs croustillants par ici), on profite d’être avec des Brésiliens, des vrais. Ici le carnaval ne commence pas en février : les écoles de samba répètent toute l’année leurs chants et chorégraphies. Comme pour les équipes de foot, les Cariocas doivent choisir une de ces écoles et la supporter. Comment ? Tous les samedis, elles ouvrent leurs portes dans de gigantesques peñas, où les gens sont conviés à apprendre la chanson de l’année (chaque école en écrit une par an), au rythme de l’orchestre et du groupe de percussions. Pour nous ce sera le Salgueiro, une des 12 écoles de la première catégorie. En ce week-end férié, la salle est bondée de gens venus des 4 coins du pays pour danser la samba dans une ambiance bouillante : on se régale jusqu’à 2 heures et demi, en compagnie de Marcos et de ses potes.

 Le lendemain, on a mis le réveil tôt et c’est dur dur. On part pour visiter le jardin botanique de la ville, petit coin de nature préservée dans la jungle urbaine. On y reste presque 3 heures au milieu des singes, oiseaux, orchidées et autres arbres rares. Les photos sont dans l’album Brésil-suite, une visite à ne pas manquer selon nous. Dernière après-midi à Rio : Fernando, passionné de sa ville, ne rechigne pas à faire les nombreux kms jusqu’à la magnifique plage de Prainha, entourée de verdure puisqu’elle fait partie d’une réserve naturelle protégée (Floresta de Tijuca). Le soir, on part pour la région du Pantanal et la ville de Campo Grande, située (quand même) à 22 heures de bus. Pour charger les batteries et doper le sommeil, la mère de Fernando nous prépare une feijoada de titans et nous force à en prendre 3 fois aië mama que maravilla. En résumé Rio on adore, la ville concentre une réelle richesse touristique et vous devez consacrer du temps pour la visiter. Pour récupérer de sa nuit animée, les plages ne manquent pas et on se met vite au rythme farniente de la ville ; la légende veut que, si le Christ du Corcovado a les bras ouverts, c’est qu’il attend que les habitants de sa ville se mettent à travailler pour applaudir.

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16 novembre 2012 5 16 /11 /novembre /2012 20:16

Comme certains le savent, j’ai fait mon stage de fin d’étude dans la ville de Campos, à 4 heures de route au nord de Rio de Janeiro. Une fois Marlène et ma sœur reparties vers la grisaille automnale de la France, on a décidé d’aller se poser chez Fernando, pour se reposer - pensait le naïf -. Mais 4 années sont passées depuis mon départ et, même s’il était venu nous voir en 2008 en France, l’animal a décidé de fêter ça. Fini le petit appartement où on faisait de la coloc’ à l’époque, il a emménagé tout récemment dans une belle maison neuve. Hasard du calendrier : pas de doublon avec le boulot lors de notre passage puisqu’on arrive alors qu’un pont commence au Brésil. Alors que je me rappelais du temps caniculaire qu´il faisait pendant mon stage, le temps est à la grisaille mais,vu le programme, ça n´a pas vraiment d´importance...

Pour réussir une belle après-midi brésilienne, quelques petits ingrédients indispensables : la veille appelez les copains (une vingtaine) pour les prévenir que demain c’est la bombe. Achetez une grande caisse en polystyrène (comme celles utilisées pour garder les poissons au frais), remplissez là d’une vingtaine de kgs de glaçon pour garder la bière au frais. Achetez environ 50 litres d’une bière blonde et légère (Antartica, Brahma, Schol ou Schin elles ont toutes à peu près le même goût), en bouteille et que vous servirez gelada, c’est-à-dire à la limite de la congélation sinon elle sera boudée ; visez entre 0 et -3°C. Une fois les premières munitions terminées (et les Brésiliens ont la gâchette facile), on fait une collecte pour aller en chercher d’autres. La deuxième star de la journée c’est la picanha : un morceau de bœuf assez tendre et entouré d’une (plus ou moins) fine tranche de gras qui grillera tout au long de la journée, saupoudrée de gros sel et que vous accompagnerez non pas de légumes mais de saucisses et de pain à l’ail. Anticipez un peu l’heure d’arrivée : alors que Fernando insiste pour que les gens viennent à 19h30, personne n’arrive avant 21h. Ensuite c’est reparti comme à l’époque : les verres ne se vident jamais, on se chambre sur les résultats des équipes de foot etc. Rajoutez la samba en fond sonore et vous irez facilement jusqu’à 3 heures du matin. 

Le problème c’est que les stocks de viande n’ont pas été terminés. Le lendemain, vers 14 heures, les plus vaillants reviennent déjà pour remettre ça, les gens vont et viennent sans aucune organisation particulière mais cette fois on arrive à finir la viande, vers minuit environ. Sauf que, le lendemain on est invités ailleurs, pour aller boire quelques bières et et ? manger de la picanha bien sur ! Comptez en plus notre soirée d’arrivée à Campos et on arrive à 4 journées/soirées enchainées ou plus communément appelé « petit chelem ». Les gens que j’avais laissés il y a 4 ans n’ont pas changé, certains ont des enfants mais les personnages restent. Il y a Presuntinho (surnom affectueux qui veut dire petit jambon), qui finit les 2 derniers soirs endormis sur sa chaise, Alessandro avec qui je mangeais tous les midis, Adriano avec qui on faisait les plus grosses virées, Willians mon chef de l’époque qui aurait sa place au Club Blagues. Il y aussi le Dom Juan qui, 3 soirs de suite, nous présente 3 copines différentes (ou plutôt des amies comme il dit) sous les yeux médusés des femmes de ses collègues ; chapeau l’artiste. Merci en tout cas à Fernando pour son accueil royal, va falloir assurer quand il reviendra au Pays.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 14:58

Située à une centaine de kms au sud de Rio, la baie d’Angra dos Reis est d’une beauté sans pareille. Avec 365 îlots montagneux qui poussent comme des champignons dans une mer d’huile, près de 2000 plages, elle est le lieu de vacances idéal pour les Cariocas (=habitants de la ville de Rio). Reine de ces îles, joyau brut de décoffrage, l’île montagneuse d’Ilha Grande est captivante. Demeurée sauvage et interdite jusqu’en 1994 puisqu’elle hébergeait un pénitencier, elle est restée étonnamment préservée des affres du tourisme de masse. Le village d’Abrãao est le seul endroit réellement habité sur ses 192 km² totaux, et encore on n’y trouve même pas de véhicule personnel ! Le reste de l’île est sauvage, partagé entre les singes, lémuriens et autres oiseaux qui habitent sa forêt humide de type atlantique, impénétrable pour la majeure partie.

 La belle est capricieuse et ne s’offre pas à n’importe quel voyageur de passage. Pour chasser les hordes de touristes qui viennent à l’abordage les week-ends et pendant les vacances, de solides et tenaces nuages s’accrochent à ses sommets, et la douchent abondamment une bonne partie de l’année. Comme on le dirait du Pays Basque, c’est pour ça qu’elle est si verte ! Les amoureux de nature tropicale seront aux anges, les vacanciers pressés rongeront leur frein en se délectant de caïpirinhas. Nous, on a fait les 2 ! Rejoints le lendemain de notre arrivée par José et Adélie et toujours en compagnie de Xixili et Marlène, on attaque par le must de l’île : rejoindre la somptueuse plage de Lopes Mendes à pied. On part donc du village pour arriver à la plage de Palmas, 1 heure 30 plus tard. De là, on s’enfonce (ou plutôt on monte et redescend) vers la plage du Pouso et enfin, près de 3 heures après être partis, Lopes Mendes nous voilà ! On a quand même le plaisir de rencontrer en chemin un cobra (évitez d’y marcher de nuit donc…) et des lémuriens trop trop mignons qui raffolent de nos crakers (voir photo de leur bouille). Présentée par le guide du Routard comme une des belles plages du monde, elle vaut effectivement réellement le détour : elle est vierge de toute construction, déserte si vous avez de la chance, enclavée dans une baie bordée de cocotiers et couverte d’un sable qui crisse sous le pied, si fin et blanc qu’on dirait de la farine. En plus c’est un très bon spot de surf pour les amateurs. Par contre, autant vous le dire, on a trouvé l’eau vraiment fraîche ; Adélie dirait même gelée pour le peu qu’elle a pu immerger. Le retour, en bateau cette fois, permet de faire un petit tour de l’île bien agréable.

 Le lendemain les vaillants, c’est-à-dire Cerise, José et moi-même, partons à l’assaut du sommet de l’île à 6 heures du matin: le pico de papagayo situé à presque 1000 mètres de dénivelé pour une poignée de kms. Pentu donc, et les cocktails de la vieille n’aident pas vraiment. Les éléments ne sont pas non plus favorables puisque les fameux nuages, gardiens de l’île, rendent notre progression humide et plutôt embrumée. Autour de nous les oiseaux abondent mais ne se montrent pas. Il en faut plus pour faire reculer un Nancéen/Marseillais/Stéphanois etc., une Charentaise et un Basque : 3 heures plus tard le rocher gigantesque qui domine l’île est atteint, les cachaças largement éliminées et le petit déjeuner dans les talons. Malgré nos secrètes incantations le nuage fait le siège et la vue que je connaissais depuis le rocher ne s’offrira pas à nous (cette fois) ; noyés dans une épaisse purée blanche on ne voit pas à 5 mètres devant nous. On rentre à l’auberge vers midi, trempés mais heureux. La balade n’est pas vraiment une promenade de santé mais si vous avez un minimum de condition physique n’hésitez pas.

 Ilha Grande est fière, Ilha Grande se braque, le reste de notre séjour se passe sous une pluie battante, mais on y est bien aussi pour siroter patienter. Pour moi, c’était déjà la 3ème fois que je venais ici mais au moment de la quitter toujours le même nœud à l’estomac et une question sans réponse : Reviendras, reviendras pas ? Les photos dans l’album, à partir de la page 14.

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 19:40

Prenez 4 jeunes. 2 ont la trentenaire fraîche, pas tassée et les 2 autres sont Cerise et Xabi. Posez leurs un défi : compte tenu que Xixili et Marlène n’ont que 3 petites semaines, elles veulent voir un maximum de choses, y compris les villes de Salvador et Rio, séparées de 1600 kms. L’option avion est écartée, trop de temps passé enfermés dans les aéroports. A la question : « vous avez déjà passé 20 heures assises dans un bus ? », les filles répondent non et c’est donc comme ça qu’on décide de faire ce trajet. Avantage : les filles voulaient un voyage « sac à dos », elles sont servies. Inconvénient : on dit souvent qu’à passer tant de temps dans un bus, à la sortie vous pouvez tracer un trait au milieu de vos fesses qui se sont comme aplaties. Comme au buffet chez Flunch, c’est meilleur quand on mélange les plaisirs et, pour gagner un peu de temps et d’argent, on choisit de prendre un ferry pour Itaparica pour raccourcir le voyage (étape 1), puis de prendre un bus de nuit jusqu’à Porto Seguro (étape 2). La journée suivante sera mise à profit pour visiter la ville, puis on enchaîne avec le gros morceau : 20 heures de bus de nuit de Porto Seguro jusqu’à Rio (étape 3). Ensuite, on continue en prenant un autre bus vers Conceção de Jacarei (étape 4) et enfin, un bateau pour rejoindre la magnifique île d’Ilha Grande (étape 5 !).

 Etape 1 : le ferry qui nous emmène de Salvador, le même que nous avions pris pour aller vers Morro de São Paulo (cf article), était censé être une formalité. On doit finalement attendre une heure le bateau qui a pris du retard, la salle d’attente frôle l’émeute, une femme secoue les grilles comme si sa vie en dépendait pour accélérer l’accès au bateau. On se regarde un peu circonspects mais on monte finalement dans le ferry, sans retard catastrophique sur le planning.

 Etape 2 : on arrive sans garantie ni certitude vers l’agence de bus ; y’aura des places ? y’aura pas ? Finalement on trouve notre bonheur, et même 4 places à côté. Le parcours commence étrangement : dans une petite ville on est bloqués par des manifestants qui ont allumé un feu sur la route. On se regarde un peu étonnés, mais on arrive (presque) en pleine forme le lendemain matin. Petit bonus, le terminal de bus compte une douche ! On se lave en attendant que le déluge qui s’abat sur Porto Seguro cesse un peu. Cette ville est toute petite, charmante, perchée sur une belle baie qui accueille un fleuve. C’est là que les Portugais ont fondé leur première ville, dont les maisons colorées bien préservées nous offre une charmante balade quand l’éclaircie arrive ; « Nasci em Porto Seguro. Meu nome é Brasil »

 Etape 3 : avant de monter dans un véhicule pour 20 heures, voici quelques règles de survie en vrac. Etirez-vous, débranchez votre cerveau, branchez le mp3 et le bouquin, les filles mettez-vos bas de contention (sans nommez Marlène et Cécile) et, si possible, rangez votre montre. Contrairement au reste de l’Amérique du Sud (plus de détails dans cet article), au Brésil vous n’avez pas souvent de films. Par contre prenez un duvet : si dehors il fait 40°C, la clim tourne à fond dans le car et on se les gèle le plus souvent. Le trajet est rythmé par les arrêts pour acheter des fritures et les prières des commandants de bord, « Amen » répondent les petites vieilles. Un dernier conseil pour éviter d’avoir les doigts comme des knacki balls et les mollets comme des poutres de Bamako, levez les jambes aussi souvent que possible !

 Etape 4 : là c’est le bonheur. Hormis le fait qu’on a loupé un bus à 5 mns près, le trajet Rio – Conceçao passe comme une lettre à la poste. Petite sieste, paysage magnifique avec une forêt luxuriante à droite et une baie splendide à gauche.

 Etape 5 : 45 mins de bateau, sur une mer un peu agitée qui a failli accueillir tous nos beignets aux poulets et on arrive sur l’île, superbe, d’Ilha Grande. Même si le temps est couvert (on croise les doigts pour la suite), la vision de cette plage où mouillent quelques voiliers et bateaux de pêche plus colorés les uns que les autres suffit à faire oublier tout le reste du voyage – une fois la douche prise par contre…

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 19:36

Les Brésiliens ont réussi là où beaucoup d’autres ont échoués. Tout au long de l’histoire et à partir des vagues d’immigration successives, ils se sont construit une identité, une culture et une nation. On est ainsi frappés par le nombre de drapeaux Brésiliens qui flottent partout, chose inimaginable chez nous. Les Indiens d’Amazonie (ceux qui ont survécu), les Portugais, les esclaves africains libérés, puis les Italiens et même les Japonais, toutes ces cultures apparemment si différentes ne font aujourd’hui plus qu’une, et il est très fréquent de rencontrer des personnes noires aux yeux très clairs, des métis aux cheveux blonds etc. Les Brésiliens ne s’embarrassent d’ailleurs pas avec nos tabous européens, qui consistent à éviter toute connotation d’appartenance à telle ou telle catégorie ; quand le soleil cogne à plein régime, des panneaux lumineux indiquent que les Noirs doivent mettre tel indice de protection solaire, les Blancs et les métis tel autre… Pour autant, chaque région garde quelques disparités : le Sud concentre plus de gens à la peau claire, le Nord compte avec les derniers descendants des « indigènes » et quant à Bahia et la ville de Salvador même, c’est un petit bout d’Afrique en plein cœur du Brésil. On peut notamment assister à des rites religieux mélangeant vaudou et christianisme, ou s’extasier devant des athlètes de capoeira (les filles en redemandent). Mais Bahia est peut-être la région la plus pauvre du Pays (et donc très, très pauvre), et il est très fréquent que des gens viennent vous demander de les aider, même en plein cœur du Pelourinho, le centre ville historique. Résultat : la visite de la ville est finalement assez rapide, puisqu’elle se limite aux quartiers « accessibles » aux touristes, que sont le Pelourinho, la ville basse, Bomfim et Barra.

 Après un retour en voiture épique depuis la Chapada Diamantine (voir article précédent) dans notre Ford Fiesta de location, un crochet imprévu notamment dans une favela (putain de GPS !), on passe notre après-midi en compagnie d’Adélie et José, qui nous font l’immense plaisir de leur visite sur le sol brésilien. On pensait être incognitos sur la plage, à siroter bière fraîche, crevettes, ajacaré et coco mais je dois quand même me jeter à l’eau pour sortir une Brésilienne (modèle très bien en chair) de la marée haute, sous les yeux imbibés de son jules qui n’y arrivait pas. Toute la plage est debout quand José et mois sortons de l’eau, le souffle court mais le regard fier, sauf les filles, beaucoup trop occupées à parler paréos et havaianas… Voilà, je voulais juste vous l’apprendre en avant-première au cas où Miss Chazal aborde le sujet. Le soir on refait le monde sur la place du Pelourinho, quartier réellement splendide depuis que près de 300 bâtisses aux couleurs chatoyantes ont été rénovées. Attention à la caïpirinha sans manger, juste au cas où…

 Le lendemain on part tous les 6 (ma sœur et Marlène sont toujours là bien sur) vers le quartier du Bomfim et son église. Là, on vous le recommande. Vous savez c’est là d’où viennent les petits rubans colorés que vous ramènent tous ceux qui reviennent de Salvador. On tombe en pleine messe, l’église est pleine à craquer et la spiritualité des lieux est ressentie par jusqu’au plus païen d’entre nous (et y’ a du niveau…). Salvador est aussi connue pour être la « Rome noire », avec plus de 300 églises dont certaines se touchent presque. Comme je vous l’ai dit, la ville se visite assez vite, non pas qu’elle soit petite mais plutôt que la zone « attention touristes pas touche » est relativement réduite. N’empêche, rien que pour le Pelourinho – le plus beau centre ville colonial que l’on ait vu dans notre voyage, avec celui de Carthagéne -, Bomfim et les plages qui bordent la ville, l’étape est indispensable dans un voyage au Brésil. Pour les emplettes, faites un saut au Mercado Modelo (en prenant l’ascenseur qui relie les villes haute et basse) et complétez avec un petit tour sur les quais. A ne pas louper également, l’église São Francisco au cœur du Pelo, les amateurs de rococo qui brille seront comblés. Les photos de la capitale de l’état de Bahia par ici, à partir de la page 10.

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Présentation

  • : Le Blog de Cerise&Xabi en 2012
  • : Le projet 2012 : Départ 15 Février 2012, retour le 14 Février 2013 ! Se rendre utile à Tarija en Bolivie pendant 4 mois dans l’ONG « Edyfu » et enchainer par un tour d’Amérique du Sud : Bolivie, Pérou, Equateur, Colombie, Brésil, Paraguay, Argentine, Uruguay et finir avec le carnaval de Rio … Carnet de route, nouvelles en vrac et plein de conseils pour se lancer à l'assaut du continent
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Cerise&Xabi

Notre voyage initiatique se fera à deux.

 Dans le rôle de Bonnie : Cerise. 26 ans au moment du départ, conditionnée depuis toujours pour partir en Amérique du Sud ; des études brillantes en Reggaetton, Shakira, zumba et autres Caïpirinhassssss. Des voyages déjà en Amérique latine, un stage en Espagne puis un semestre au Chili pour un niveau d’español qui ferait pâlir Rita Mitsuko.

Dans le rôle de Clyde : Xabi. 27 ans (ce n’est plus une première main), toutes ses dents : « belle perf’ » comme lui a dit son dentiste pour la visite décennale, et prêt pour les grands espaces. Là aussi on retrouve quelques bases indispensables : pisco, caïpirinha, les refrains des Gipsy King et équipé comme un lama pour porter un sac des journées entières dans la pampa.

 

Cerise petiteXabi petit