Le Blog de Cerise&Xabi en 2012

Le bus est au voyage ce que le Patxaran est à un bon repas. C’est lui qui nous permet de prendre le temps, d’assimiler (ou de digérer) tout ce qu’on a pu voir dans une ville ou une région. A l’heure où j’écris ces lignes, on a déjà passé les 11 000 kms de trajet en bus pour une durée de plus de 280 heures. Evidemment c’est long, mais il y a de bonnes raisons qui nous font penser que, sauf en de rares exceptions, un bon et long voyage en bus vaut mieux qu’un rapide trajet en avion. Le prix d’abord, mais pas seulement. Imaginez aussi que la SNCF n’existe pas partout (et oui !), et qu’en Amérique du Sud il est généralement très pratique de voyager de terminal en terminal. Le bus c’est l’aventure : on sait souvent à quelle heure on y monte, à peu près l’heure où on part et, quand tout se passe bien, une vague idée de l’heure d’arrivée (j’exagère un peu). Ici, je ne parle pas des super bus luxueux du Brésil ou d’Argentine, ceux là sont mieux que des trains, mais de tous les autres. Petite indice, quand la télé est remplacé par une image de ce bon vieux J.C, ça commence à sentir bon pour vous.

 Le bus est la manière idéale pour se mêler aux populations, qui n’ont souvent que ce moyen de locomotion, la voiture étant beaucoup moins répandue qu’en Europe. En Bolivie par exemple, quel bonheur de monter dans les bus micros de Tarija, où s’entassent des dizaines de cholitas chargées de leurs enfants et suivies par les autres. Pas d’arrêt fixe ici, le moindre déplacement en ville peut étrangement s’allonger, quand des passagers arrêtent le bus à quelques mètres d’intervalle plutôt que de se regrouper et de monter ensemble, et les grands coups de freins qui suivent un « Me quedo » (= je descends) à tous les pâtés de maisons aux heures de pointe. En Bolivie, au Pérou, en Equateur et ailleurs, pas la peine de s’inquiéter si vous n’avez pas prévu un en-cas. A chaque entrée d’ « autoroute » s’engouffrent des dizaines de vendeuses, pour vous vendre souvent la même chose. Fruits, poulet-riz, cacahuètes, fritures, chicharrones (= couenne de porc), glace dans des caisses en polystirène et j’en passe. On avait été étonnés un jour d’assister à un étrange spectacle : un couple d’un certain âge qui achetait strictement tout ce qui montait dans le bus ; souvenir impérissable de leurs mains se débattant avec les morceaux bien gras de poulet frits, ne s’arrêtant que pour sombrer dans une grosse sieste, bouche ouverte etc.

 C’est également souvent l’occasion de discuter avec les gens, beaucoup plus sociables qu’en France et qui nous demandent toujours d’où on vient, où on va et … pourquoi ? Il est généralement difficile pour eux de comprendre le but d’un tel voyage, eux qui n’ont pas toujours la chance de voyager dans leur propre pays. Il n’est pas rare qu’il nous propose de partager leur casse-croûte, comme cette famille sur un trajet Caraz-Trujillo qui nous avait offert du … Cuy, le fameux cochon d’Inde si populaire dans les Andes, mais qu’on avait gentiment refusé ce jour là… Cet article je vous l’écris depuis la Colombie, en attendant la suite, et il ne concerne donc que le Pérou, la Bolivie et Equateur, où on a pu noter quand même quelques différences. Pour vous, les morceaux choisis…

 Le Bolivien est constant, stoïque dans la difficulté, les imprévus ou les changements. L’exemple le plus marquant pour nous est le trajet La Paz-Rurenabaque (voir article), qui a duré 30 heures au lieu des 20 heures prévues, à cause des pluies qui avaient fini par bloquer la route. Dans le bus, aucune remarque, aucune plainte voire aucune question. Les enfants, pourtant entassés à 3 par siège dans la moiteur de la jungle ne pleurent (presque) pas. Mon siège cassé, la compilation qui ne comptait que 3 chansons (exemple en musique), un régal ! Le Bolivien sait attendre. Il nous le montre aussi dans notre trajet vers Potosi, en pleine nuit, où le bus a crevé par 2 fois et par une température (intérieure comme extérieure), qui frôlait la bulle. Là encore, pas un mot plus haut que l’autre ; sacré contraste avec le train Bordeaux-Paris quand il titille la ½ heure de retard...

 Le Péruvien est certes moins patient. Alors que les pauses repas sont étrangement longues, le préposé aux bagages n’a qu’un laps de temps limité pour charger les affaires des passagers, le bus est souvent en marche quand il saute dedans, sous peine de s’exposer à des « Vamos pues ! » qui montent en régime dans le bus, en rythme avec les mains qui frappent la vitre. On a souvent le droit à des marchands ambulants dans ce pays, qui profitent du trajet pour essayer de vendre tout et n’importe quoi. On avait eu droit à un véritable festival pendant le trajet Trujillo-Mancora : pendant 2 heures un type en chemise nous avait gratifiés d’un discours enflammé, sans s’arrêter de parler, sans respirer et de faire du vent avec ses bras. Ce n’est qu’un peu avant qu’il descende qu’on avait compris qu’il voulait nous refiler des vitamines en poudre, mêlant aux classiques arguments de vente Dieu, la famille et la lutte anti-alcoolisme.

 En Equateur, les trajets en bus sont étonnamment peu chers : la règle est souvent « 1 dollar/heure de bus ». Par contre, n’espérez pas vous reposer pendant le voyage. Si les économies sont souvent faites sur les sièges et les rideaux, le poste « sono » est rarement négligé. Pendant une de nos journées mara-bus (pour mériter le titre il faut au moins 12 heures de bus dans la journée + 2 changements de véhicules) que l’on avait commencé à 5 heures du matin, on avait innocemment espérer pouvoir finir notre nuit. Peine perdue, la musique crachait déjà à fond les ballons et c’est tout le temps comme ça ici. Les rythmes changent mais les paroles restent : Je t’aime, tu me trompes, je te quitte, je reviens avec le pain ; heureux qui comme Ulysse ne comprend pas l’Espagnol

 Qui dit prendre le bus dit trouver le terminal, qui dit trouver le terminal dit demander son chemin. On vous prévient tout de suite, la règle qu’on a remarquée ici est « Une question, Une réponse ». C’est quelque chose que Cerise et moi avions déjà remarqué au Chili, qui est aussi vrai pour la Bolivie, le Pérou et la Colombie : ici les gens ne vous diront jamais qu’ils ne savent pas (non trop facile pour vous) mais ils vous indiqueront toujours une direction, sans jamais lésiner sur les détails. Ca marche dans la rue, au supermarché pour trouver les tomates ou (pire) dans les marchés… C’est pourquoi il faut toujours demander au moins 2 fois pour être sûr, mais ça marche rarement si vite. Quand 2 infos concordent c’est tout bon ; le mieux étant quand même d’avoir un plan de la ville. Si, dans un excès de confiance à une petite dame qui à l’air sûre d’elle, vous ne vérifiez pas ce qu’elle dit, mauvaise pioche… vous pourrez faire plusieurs fois le tour d’une petite ville sans problème… à bon entendeur !

 P.S : si vous n’avez pas vu « Expendables » de Stallone avant votre voyage en Amérique du Sud, pas d’inquiétude, nous on en est à 3 ou 4 fois

Vous trouverez ici des petits moments "crunch" de notre voyage, immortalisés en vidéos : 

1. Une journée à EDYFU - Bolivie, Tarija, avril 2012 -
2.  Le chant des Inuits au pays des condors - Bolivie, Tarija, avril 2012 -
3. El condor pasa - Bolivie, Tarija, avril 2012 -
4. Les (petits) Boliviens savent danser  - Bolivie, Tarija, juin 2012 -
5. Xabi sur un pottok des Andes - Bolivie, Tupiza, juin 2012 -
6. Cerise au Hammam - Bolivie, Tupiza, juin 2012 -
7. Rencontre avec un caïman - Bolivie, Rurrenabaque, juillet 2012 -
8. Ca balance pas mal à Cusco - Pérou, Cusco, juillet 2012 -
9. Prise de tête en voiture (ça vous rappelle quelqu'un?) - Pérou, Huaraz, août 2012 -
10. Dure la vie en croisière - Equateur, Galapagos, août 2012 -
11. Mâle en rut - Equateur, Galapagos, août 2012 -
12. Le Xabi et la tortue - Equateur, Galapagos, août 2012 -
13. On lui voit la raie -  Equateur, Galapagos, août 2012 -
14. Shark Attack!  - Equateur, Galapagos, août 2012 -
15. La danse du lion de mer - Equateur, Galapagos, août 2012 -
16. Pêche en piqué - Equateur, Galapagos, août 2012 -
17. C'est gros ! - Equateur, Puerto Lopez, août 2012 -
18. Sauter c'est bien, à 2 c'est mieux - Equateur, Baños, août 2012 -
19. Ca ne tient qu'à un fil - Equateur, Mindo, septembre 2012 -
20. Comment rentrer facilement dans l'eau froide - Equateur, Mindo, septembre 2012 -
21. Quand Cerise s'en va au marché... - Equateur, Otavalo, septembre 2012 -
22. Un accent? Quel accent? - Colombie, Salento, septembre 2012 -
23. Tous dans le même bateau - Brésil, trajet sur l'Amazone de Manaus à Belém, octobre 2012 -
24. Sur les rotules - Brésil, Belém, octobre 2012 - 
25. Petite leçon de Portuguais/Brésilien - Brésil, Belém, octobre 2012 -
26. Le papi nous met à l'amende - Brésil, Belém, octobre 2012 -
27. Capoeira ! - Brésil, Porto Seguro, novembre 2012 -
28. Brésil en musique - Brésil, Rio de Janeiro, novembre 2012 -
29. Crocodile Cherry - Brésil, Pantanal, novembre 2012 -
30. La grande lessiveuse - Argentine, Iguazu, décembre 2012 -
31. Défilé de conombé - Uruguay, Montevideo, décembre 2012 -
32. Quand te reverrais-je, pays merveilleux? - Argentine, Bariloche, décembre 2012 -
33. El viento viene, el viento se va - Chili, Torres del Paine, janvier 2013
34. Epaulé-jeté à la charentaise - Chili, Torres del Paine, janvier 2013 -
35. La marche du pingouin de Magellan - Argentine, Ushuaia, février 2013 -
36. Carnaval Carnaval !! - Brésil, Rio de Janeiro, février 2013 -

Dans cet article vous retrouverez la liste des hôtels qu'on a fréquentés et leur notation, nos conseils pour bien (ou mal) voyager en Amérique du Sud et les bons petits plats à ne manquer sous aucun prétexte en fonction des pays!

 Les hôtels qu'on a testés pour vous. 

Quand on cherche un logement la stratégie est la suivante… On repère généralement 1 ou 2 hôtels bon marché dans notre guide de voyage (Routard ou Lonely Planet), que l’on visite mais qui nous aide surtout à repérer la zone où sont concentrées les locations. Il arrive aussi qu’on nous refile des bons tuyaux. On recherche évidemment à faire des économies sur les chambres pour pouvoir dépenser les sous ailleurs. A emplacement et prix équivalent, comment choisit-on ensuite?? C’est simple comme le CIMPF, qui sont les critères de choix pour nous, dans l’ordre d’importance : Cuisine pour se faire des bons petits plats, Internet pour donner des nouvelles, Matrimonial (comprenez lit double) pour dormir plus à l’aise, Privado pour les chiottes/douche dans la chambre et enfin Four pour faire des gâteaux ! A savoir qu’on ne court pas après les petits déj’ inclus.

 Les hôtels dans lesquels on a dormi sont ainsi notés de 0 à 3 étoiles. Les étoiles sont distribuées de manière arbitraire, à l’unanimité par les 2 membres du jury, j’ai nommés Cerise&moi. Plus les hôtels remplissent de critères du CIMPF (le prix doit être intéressant par contre), plus ils ont d’étoiles. Ils peuvent aussi bénéficier d’une bonne notation en fonction d’une caractéristique exceptionnelle ; exemples les cuba libres offerts pour « El centro del mundo » à Quito, la piscine à Mancora ou le bungalow sur pilotis sur l’île paradisiaque de Mucura… Certaines de nos chambres sont en photos, mais on y a pensé qu’à partir de l’Equateur… La plupart des endroits peuvent vous offrir des chambres doubles, nous on cherche parfois à faire des économies

Bons plans/mauvais plans (mis à jour régulièrement) :

Les +

En Bolivie, pour ceux qui ont le temps, visiter la région de Tarija, peu courue des touristes (trek de la vallée des condors, cordillère de Sama, Rivière de Coimata et la ville même) et idéale pour se poser

Manger le midi dans les marchés centraux en Bolivie : pas cher, souvent bon et toujours très copieux

Pour les petits budgets, se trouver des hôtels avec cuisine, pour se faire à manger (bien pour manger sain aussi de temps en temps)

Le Salar d’Uyuni, au départ de Tupiza (Bolivie) pour profiter des paysages magnifiques du Sud Lipez et finir en beauté par le plus grand désert de sel du monde

A Tupiza, une agence de tourisme à recommander, à peine plus cher que les autres mais vraiment bien : Alexandro Tours (très facile à trouver)

A Sucre, l’hôtel Villa de Plata, bien situé au 369 rue Arniceto Arce ; pas cher vous pouvez même louer des petits appartements. Les responsables sont vraiment sympas et pourront vous renseigner sur le trek de la vallée de los Frailes (qu’il est possible de faire tous seuls)

Rurrenabaque : une ville perdue en Amazonie d'où vous pourrez faire pleins d'excursions, et vraiment différentes du reste de la Bolivie

A Puno : l'hôtel Cielo Andino, chambre très confortable et pas chère, bien situé et une cuisine pour se faire des petits plats. Accueil chaleureux

Depuis les îles péruviennes du Titicaca, possibilité de partir directement à Cusco via Juliaca, sans repasser par Puno

Au Pérou, faire le Choquequirao depuis Cusco, si vous n'avez pas le temps ou les moyens pour la Machu Picchu ; attention ça grimpe par contre (voir notre article à ce sujet)

A Cusco : prévoyez de passer plusieurs jours dans cette magnifique ville vous allez aimer! Une bonne adresse pas cher : l'Euro Hospedaje près de la calle Resbalosa

Si vous avez le temps, faire une escale à Mancora, si possible dans l'hôtel de Guacamayo, ses bungalows et sa piscine

En Equateur, on a adoré notre croisière de 8 jours sur le yacht Aida Maria sur les iles Galapagos

La petite ville de Montañitas, très agréable sur la côte de l'Equateur, notamment pour apprendre le surf ou se relaxer dans le très charmant Surfing Inn Hostal

A Latacunga, l'hôtel Central qui est très bien situé (normal vu son nom) mais surtout l'accueil maternel de Viola.

Pour les excursions au Cotopaxi, prenez un bus vers Quito (depuis Latacunga en ce qui nous concerne), faites vous arrêtez à l'embranchement avec le parc où des jeeps vous entendent pour vous accompagner à la journée. Autrement dit, pas la peine de passer par une agence (contrairement à ce qu'elles vous disent), même pour l'ascension si vous trouvez le numéro direct des guides

Notre petit coup de coeur en Equateur : la ville de Mindo près de Quito. Au calme, dans la nature omniprésente on s'est ressourcés tout en enchainant pas mal d'activités "à sensation". Demandez le tio Colon, il vous recevra comme des rois!

En Colombie, ne ratez pas le petit village de Salento et la vallée qui l'entoure. Ce sont des paysages exceptionnels, que vous ne verrez nul part ailleurs. D'autant plus si vous aimez le bon café!

Pour se rendre à San Agustin, 2 possibilités : la première, 5 heures de bus fatiguantes depuis Popayan. La deuxième (à préférer selon nous), de Neiva (sur la route de Bogota), se rendre au petit village de Pitalito à 1 heure de route en colectivo de Salento. 

Pour se rendre sur l'île de Mucura... prenez un bateau "tour" depuis Tolu. Une fois sur place, demandez la casa de "Doña Lina" au beau milieu de la palmeraie... Avec un peu de chance la suite de l'hotel sera disponible et vous pourrez y passer quelques merveilleuses journées en sa compagnie.

Au Brésil, si vous avez le temps, passez de Manaus à Belem en bateau sur le hamac. Si vous suivez bien nos conseils (voir article), votre traversée sera un vrai régal.

Depuis Barreirinhas, faites un saut au parc Lençois do Marahenses en Juin/Juillet : la meilleure période pour admirer les draps blancs autour des eaux douces cristallines!!

Ne pas louper Jericoacoara, un petit paradis en hors saison (éviter les fériés et Décembre/Janvier)

Toutes les informations nécessaires sur les horaires de départ des bus au Brésil sur Onibus

Si vous comptez partir vers le Sud en bus depuis Salvador, regardez les possibilités de bus depuis Bom Despacho sur l'île d'Itaparica. Il vous faudra seulement 40 min en ferry depuis le port Sao Joaquim de Salvador (coût dérisoire : 5 Rs) et vous gagnerez environ 3h de route et quelques dizaines de Reals pour le trajet en bus suivant! 

Pour rejoindre la merveilleuse île d'Ilha Grande, prenez un bus de la compagnie Costa Verde et arrêtez vous à Conceçaõ do Jacarei. Le port est à quelques mètres de l'arrêt de bus et il y a plus de départ en bateau pour l'île que depuis Angra dos Reis, lieu de départ recommandé par tous les guides.

Peu d'information concernant les départs de tours vers le Pantanal. Nous avons choisi la Pousada Santa Clara (qui a d'ailleurs une agence dans le nouveau terminal de bus de Campo Grande. Il y a différentes versions possibles pour le logement dans la fazenda : hamac, tente, dortoir ou bungalow pour 3 ou 4 jours. Si vous réservez comme nous depuis Campo Grande, un minibus vous amenera directment à la fazenda et au retour vous pourrez aller facilement vers Bonito. Pour info, notre tour de 4 jours et 3 nuits nous a coûté 500Rs/pers en all inclusive et en dortoirs (logement, nourriture et 2 excursions/jour).

A Bonito, il y a beaucoup d'excursions mais sont toutes à un prix... disons peu accessibles aux mochilleros. De notre côté, on a foncé pour l'excursion Buraco das Araras et Rio da Prata (environ 200Rs/personne sans le repas). Ne pas oublier le balneario municipal de Bonito, accessible en vélo et à tout petit prix! Il y a beaucoup d'agences sur Bonito, et si celle de votre hôtel ne vous convient pas, on a choisi Bonitur sur la rue principale. 

Pour passer la frontière du Brésil au Paraguay, au niveau du Pantanal, se rendre d'abord à la Policia Federal de Ponta Pora, dans le centre de la ville et ouvert de 9h à 20h, puis se rendre au poste d'imigration du Paraguay de Pedro Juan Caballero qui se trouve à 45 min de marche plus loin, ouvert de 7h à 21h. La seule ville  que l'on connaisse où les 2 postes frontières sont aussi éloignés l'un de l'autre. Autre option, passer par Iguazu.. Il parait que c'est bien plus simple de se faire tamponner le passeport.

Camper sur le site des missions jésuites de Trinidad... c'est très chouette et en plus c'est gratuit.

A Ciudad del Este, tout s'achète avec une TVA de 5%... Intéressant pour le matériel informatique il parait.

En Argentine, il ne faut bien sûr pas râter les chutes d'Iguaçu et Puerto Iguaçu a été pour nous une bonne base pour visiter le côté brésilien aussi. Petite ville assez tranquille de 35000 habitants comparés aux 350 000 de Foz do Iguaçu, côté brésilien, ça fait réfléchir!

A Buenos Aires, le Bife de Chorizo de 400g du restaurant "La Brigada" (Estados Unidos 465) nous reste sur les papilles...

L'Argentine peut être aussi un pays a prix doux pour ceux qui aiment les randos! Il y en a beaucoup, surtout en Patagonie... Passez par les clubs andinos des villes et celui de Bariloche nous a très bien renseigné!

Tous les horaires des transports en Argentine sur http://www.plataforma10.com/. Pour gagner un peu de temps, les vols de la compagnie LADE sont à prix imbattables et vols en avion à hélices!

Les -

Eviter de voyager de nuit en Bolivie, ça caille vraiment surtout quand on monte en altitude ( les bus sont pas tout jeunes, oubliez le chauffage et les fenêtres qui ferment toutes…)

Grignoter dans la rue c’est bien, mais attention quand même au retour de bâton (souvent dans l’estomac, le bâton en question)

Moutarde, merde de pigeon ou tout simplement terre dans le cas de Cerise... les pickpockets sont très présents dans les grandes villes d'Amérique du Sud. Leur technique : détourner votre attention en vous lançant dans le cou des substances louches, vous encercler à plusieurs et vous faire les poches en douceur ; le tout très rapidement! Heureusement pour nous Cerise a eu le bon réflexe et s'est rendu compte à tant que la pochette de l'appareil photo était ouverte, l'appareil était encore là... On a rencontré d'autres voyageurs qui n'ont pas eu cette chance alors faites vraiment gaffe ; pour nous maintenant c'est cadenas. Attention à la parano quand même, ça arrive surtout dans les grandes villes et les lieux très fréquentés (marchés, paseos etc.)

A lire aussi : la théorie des plans foireux en voyage

Dommage qu'au Brésil il n'y ait pas de film dans les bus car les trajets sont longs! Prévoyez le mp3 ou mieux encore le PC!

Au Paraguay, ne faire une halte dans le Chaco que si vous êtes intéréssés par le style des ménonites ou que vous avez beaucoup de temps. Sinon... il n'y a pas grand chose à faire dans le coin!

      Les bons petis plats à tester

Bolivie : Le Saici, le piquante de pollo, la sopa de mani (si possible avec les frites), le Pique a Lo Macho, les vins de la Valle de Concepcion, les petits pains au fromage trouvés à Santa Cruz, les liquados au marché, le dulce de leche et les fruits (grenade, bananes, kiwis etc.) et bien sur les fameuses empanadas et salteñas sous toutes leurs formes (pas uniquement en Bolivie d'ailleurs) dans la rue elles sont encore meilleures! Mais aussi le poulet mariné à la moutarde (type espagnole avec beaucoup de vinaigre), du sel et du citron vert ; au barbec', au four, frit ou à la plancha c'est un vrai régal!

Pérou : la cuisine est délicieuse (et très copieuse) ça n'est pas qu"une réputationles ; fruits (maraguayas, granadillas, pepinos...), le pisco sour (cocktail), les cebiches (poissons ou fruits de mer crus marinés dans le citron vert et l'aji, un délice quand c'est frais!), le cuy (cochon d'Inde, Cerise n'a pas tenté..)

Equateur : On n'a pas vraiment goûté à un plat typique... mais goutez au "café con bolon" si vous avez une petite faim dans l'après midi. Laissez vous tenter par tous les fruits inconnus chez nous. Il y en existe tout plein.

Colombie : le riz à la coco est un immanquable de la cote Nord des Caraïbes. Vous ne pourrez pas le louper et vous en serez fous! Les beignets de maïs frits sont à déguster quand vous avez une grosse faim! Encore plus de fruits qu'en Equateur, régalez-vous!

Brésil : la farofa, semoule de manioc à déguster avec une petite salade de tomate, concombre et persil, un vrai régal. La feijão, les haricots rouges, accompagne tous les plats et sont très savoureux. Sans oublier les grillades arrosées de bières gelées, parfait pour se réhydrater avec les chaleurs du Brésil. Mention spéciale à la Picanha, morceau de viande de boeuf avec un peu de gras sur le dessus à faire griller... La version brésilienne de notre si cher magret de canard!!!

Paraguay : La chipa et le téréré sont à goûter... au moins! La chipa est un pain de farine de manioc aux oeufs et fromage, il peut aussi y avoir de la viande hachée. Pas mauvais mais un peu sec! Quant au téréré, c'est une infusion glacée d'herbes de maté et autres...

Uruguay : Un peu comme son grand voisin Argentin, la viande est ici la reine des assiettes. A part ça, pas vraiment de plats typiques. Ils sont fiers de leur "olympicos", sandwich à 2 étages...

Argentine : Un bon bife de chorizo... a manger "ida y vuelta". Un delice!

Chili : Pisco sour, le coktail à base de Pisco, citron, sucre et blanc d'oeuf... excellent mais aussi traître! Ne pas quitter le pays sans avoir goûté le "completo" : un hotdog avec une couche de 5 cm d'avocat/mayo/ketchup en guise de sauce. Les empanadas chiliennes sont délicieuses aussi avec viande/oeufs durs/olives et raisins secs!